Dossiers

 


La fourrure

Quelle que soit sa provenance , la fourrure est tachée de la souffrance 
de millions d'animaux sauvages

Chaque seconde, un animal meurt pour la mode.

C'est la réalité désastreuse qui se cache derrière la façade élégante du commerce de la fourrure.

Chaque hiver, environ 35 millions de mammifères magnifiques et intelligents sont massacrés uniquement à cause de la fourrure qu'ils portent sur le dos. C'est l'équivalent d'un animal qui meurt chaque seconde, chaque jour de l'année, après avoir enduré des souffrances atroces et inutiles.

 

L'élevage des animaux pour leur fourrure.

Les toutes dernières statistiques indiquent que presque 30 millions de visons et renards sont encore élevés et tués dans des fermes d'élevage d'animaux à fourrure chaque année purement pour leur peau.

Le Danemark est en tête des pays producteurs de peaux de vison (plus de 10 millions de visons sont élevés dans ce pays chaque année) tandis que la production des peaux de renard est dominée par la Finlande qui fournit 2,5 millions au niveau mondial qui a totalisé 4,45 millions en 1997.

La vie dans les usines d'élevage des animaux à fourrure est lugubre, les animaux sont à l'étroit, mal nourris et leur vie est courte. Ils sont nés au printemps et massacrés au mois de novembre/décembre suivant, juste après leur première mue, lorsque leur fourrure est de toute beauté et que les imperfections ont disparu.

Les animaux dans les fermes d'élevage sont enfermés dans des rangées de cages grillagées avec pour certains l'accès à une boîte en guise d'abri. Une cage typique abrite deux ou plusieurs visons et mesure seulement 75 x 30 x 38 cm de hauteur, tandis que la cage des renards fait 108 x 113 x 72 cm. Dans leur habitat sauvage, les visons défendent des territoires pouvant couvrir jusqu'à 9 hectares tandis que les renards arctiques sont réputés pour couvrir un territoire situé entre 800 et 6000 hectares dans leur toundra native.

En Grande-Bretagne, le Comité pour la Protection des Animaux de Ferme décrit les visons et les renards comme des "animaux sauvages essentiels" et tous les experts objectifs sont d'accord sur le fait que garder ces animaux dans de telles conditions est tout à fait impropre et même cruel.

Ces conditions d'existence horribles donnent à des animaux intelligents et curieux à l'origine comme les visons et les renards un comportement stéréotypé, avec pour caractéristiques l'automutilation et même le cannibalisme.

Les animaux élevés dans les fermes d'élevage pour fourrure sont tués en les gazant (habituellement avec de l'oxyde de carbone provenant de tuyaux d'échappement), en leur brisant le cou, par électrocution (en posant des électrodes sur la gueule de l'animal, avec insertion dans le rectum) ou par injection létale.

Source: http://www.respectforanimals.org


 

LES FERMES D'ÉLEVAGE

(source co-action)


De par le monde, plus de 31 millions d'animaux prisonniers des fermes d'élevage mènent une existence monotone et artificielle. Ce nombre équivaut à 26 millions de visons, à 4.5 millions de renards, à 250 000 chinchillas auxquels s'ajoutent des lynx, des zibelines, des lapins ect. Pour confectionner 1 manteau de fourrure avec des visons femelles il faut 50 animaux; avec des visons mâles 30 animaux. Un seul manteau de renard requiert la mort de 18 animaux et celui en chinchillas plus de 100. Tous les besoins les plus élémentaires de ces animaux sauvages demeurent bafoués et reniés. Ils souffrent massivement de troubles de comportement liés à leur incarcération, attrapent de multiples maladies, d'infections de la peau, d'empoisonnements du sang, de diarrhées, de pneumonies et deviennent l'hôte de parasites tels que puces, poux, tiques ou acariens divers. Sans oublier les mouches attirées par les monceaux d'excréments qui s'accumulent dans et autour des fermes.

80% des fourrures vendues au Canada proviennent de fermes d'élevage. La majorité des fermes de visons se retrouvent en Ontario et celles des renards en Nouvelle-Ecosse. Selon Statistiques Canada, il y a au Québec 42 fermes de renards et 22 fermes de visons (1998). Les Etats-Unis produisent mondialement 10% des fourrures provenant d'animaux prisonniers de cages; 60% à 75% des manteaux vendus dans ce pays sont des fourrures de fermes d'élevage . L'industrie planétaire de la fourrure provient à 85% de fermes d'élevage.

FINI LE RÊVE DE LIBERTÉ

Il court, il court. Sillonnant un pré, fendant les broussailles, grimpant les arbres, plongeant dans l'eau dans un élan de grâce pour descendre au fond à grands coups de pattes... Une blessure à la patte le fait sursauter. Son compagnon de cellule montre les dents. La puanteur indescriptible des excréments des cent milles autres visons, renards, irritent ses narines. Une fois de plus, sa fugue ne fut qu'un rêve. Comme depuis les deux cent quarante nuits depuis sa venue «au monde». Deux cent quarante jours de «vie» dans une étroite cage en treillis métallique exiguë - l'une des cinquante mille alignées en longue rangées. Deux cent quarante jours de monotonie, d'odeurs abominables, d'horreurs, d'agressions et de souffrances. Manger, boire, déféquer et se prévenir en permanence des attaques des codétenus. Toujours poussé par l'instinct profond de mouvement. En avant - en haut - en arrière - en bas - en avant - en haut - en arrière - en bas. Jusqu'à l'épuisement total. Bref sommeil - juste le temps de rêver d'une juste liberté. Enfin. La monotonie rompue. Hier, rien à manger. Aujourd'hui non plus. Les cris perçants tout alentour s'amplifient. Ça y est - une main «humaine» épaissement gantée empoigne l'animal qui pousse une plainte aiguë. On enfonce brutalement sa truffe dans un trou où des gaz brûlants l'étouffent avant qu'il ne perde conscience. Le poing du bourreau lui renverse la tête. Crac. Fini. La simple mort d'un animal à fourrure.

Il existe diverses méthodes de mises à mort des visons, dont l'inhalation forcée de gaz carbonique,
rupture de la colonne cervicale, électrocution anale, injection de poisons, etc. etc.
(Textes produits par SPMA - Société mondiale pour la protection des animaux)

L'ÉLEVAGE DES VISONS

Par: Marjolaine Jolocoeur

Dans son écosystème naturel, le vison, animal semi-aquatique, vit à proximité des cours d'eau et des marais. Il passe 70% de son temps dans l'eau. Excellent nageur, il peut plonger à une profondeur de 4,5 m et capturer des poissons sous l'eau. Vivant en solitaire, il est peu sociable, sauf au moment de la reproduction où il aide sa femelle à élever leurs petits. Actif surtout la nuit, on ne peut que rarement l'apercevoir et son territoire de chasse est très vaste. Les jeunes naissent au printemps et restent près de leurs parents jusqu'à l'automne. A ce moment, la famille se sépare et se retrouve seulement à la saison suivante. Dans la nature, les jeunes visons ont besoin de jouer dans l'eau pour le développement normal de leur comportement. Privés de cet élément vital, les visons salivent, respirent davantage et leur température corporelle augmente. La chaleur estivale pose alors un grave problème à ces animaux. En 1987, par exemple, les éleveurs américains ont déclaré la perte par coups de chaleur de 450 000 visons. De plus, on considère qu'un animal élevé dans ces conditions a besoin de dix fois plus d'eau en été qu'en hiver, notamment les femelles allaitantes.

Avec tous ces facteurs, il n'est pas étonnant que les visons en captivité fassent preuve d'un comportement dérangé ou anormal. Pour les éleveurs, ces visons qui s'agitent, crient ou se rebiffent restent toujours féroces et difficiles à manipuler. Dans leurs cages, les visons courent continuellement de long en large et font sans cesse des mouvements circulaires de la tête autour de la tétine de l'abreuvoir; ce comportement peut durer jusqu'à six heures par jour. (Une enquête aux Pays-Bas a démontré que la moitié des visons se livre à un comportement stéréotypé) Les visons ont une glande qui secrète une odeur désagréable qu'ils émettent lorsqu'ils se sentent en mauvaise posture pour éloigner l'ennemi. En captivité - donc en mauvaise posture - ils recourent souvent à ce moyen de protection. Des recherches ont démontré des ulcères d'estomac chez les visons d'élevage ainsi qu'une dilatation des glandes surrénales. Il s'agit d'une anomalie corporelle indiquant là aussi un stress chronique. De 10 à 30% des visons s'automutilent ou mordent leurs congénères. Les femelles visons ont souvent des contractions anormales de l'utérus et des accouchements très douloureux. Les visons nommés mutants, c'est-à-dire ceux provenant de plusieurs croisements et de manipulations génétiques souffrent particulièrement de désordres neuromusculaires et près de 20% des Roses ombrés - Shadow Pink - ont leurs organes sexuels atrophiés et sont incapables de se reproduire. Les mutants peuvent être sourds, aveugles ou avoir des malformations congénitales. Les nombreux croisements faits sur les visons noirs rendent ces animaux sensibles aux hémorragies et à diverses maladies. On utilise des hormones et la réduction de la lumière du jour afin d'accélérer les chaleurs et la gestation.

1 MANTEAU DE VISON D'ÉLEVAGE ÉQUIVAUT À LA MORT DE 50 FEMELLES OU DE 30 MÂLES

L'ÉLEVAGE DES RENARDS

Dans son écosystème naturel, le renard , cet animal timide, nerveux et rusé, a des moeurs surtout nocturnes et crépusculaires. Il vit le plus souvent en solitaire. Il défend un territoire d'environ 100ha (1km2) et dispose de plusieurs terriers principaux et secondaires qui servent de repos et à l'élevage des petits. Son odorat, son ouïe et sa vue sont excellents. Le renard chasse seul ou en famille, avec la femelle et ses petits. Il se reproduit une fois l'an dès l'âge de 10 mois. La période de gestation dure une cinquantaine de jours. Le terrier de reproduction héberge habituellement une portée d'environ 5 renardeaux mais deux femelles d'un même groupe peuvent élever leur progéniture ensemble dans un même terrier. A 6 semaines les jeunes quittent leur terrier et commencent leur apprentissage à proximité. Les renards ont une alimentation très variée comportant insectes, baies, fruits, oiseaux, petits mammifères et ils mangent des milliers de rongeurs dans une année. En liberté, les renards peuvent vivre jusqu'à l'âge de 12 ans.

Dans les fermes d'élevage, ces animaux sauvages passent toute leur existence misérable dans des cages, coupés de leurs besoins les plus élémentaires tels que parcourir leur territoire de chasse, creuser des terriers ou avoir des contacts avec leurs congénères. On leur donne des sous-produits de viande ,de poissons et parfois des carcasses d'autres animaux à fourrure précédemment tués. Cette bouillie est mise sur le dessus des cages et le renard doit lécher sa nourriture à travers les mailles du treillis. En période de grand froid la langue du renard peut geler sur les treillis, se déchirer et même y rester. Tout comme les visons, les renards d'élevage souffrent de diverses maladies et de comportements anormaux. Angoissés et apathiques, ils se tiennent à plat ventre dans les cages sans bouger ou ils tremblent de peur en voyant des humains, défèquent et tentent de se cacher au fond de la cage. Ils peuvent tenter de mordre quand on les manipule, attaquent la cage pour tenter de s'enfuir ou arpentent constamment leur prison. De 10 à 20% des mères rongent la queue de leurs petits ou les mangent. Par manque d'exercice, les renards développent de longues griffes, inconfortables sur les fils métalliques des cages et se blessent les pattes. Dotés d'un fin odorat, ils vivent dans d'épouvantables odeurs, puisque les renards délimitent leur territoire en urinant et qu'ils agissent de même en captivité. Les éleveurs imposent aux renardes des régimes draconiens avant la période d'accouplement; elles peuvent perdre jusqu'à 25% de leur poids normal et souvent elles en meurent. Contraints de s'accoupler contre leur gré, dans un environnement artificiel, les renards se battent avec violence. Pour contrer ces comportements on a recourt à l'insémination artificielle. Les infections de l'utérus sont alors fréquentes. Par exemple, en 1991, dans certaines fermes finlandaises, la mortalité des renardes inséminées a pu atteindre 30 à 50%. Les renardeaux naissent au printemps pour être tués en automne. Les renards gardés pour la reproduction peuvent vivre plusieurs années dans ces conditions de captivité lamentables.


 

(SW) «Vous égarez le public avec de vieilles photos» nous reprochent souvent les fourreurs. Mais vieilles ou récentes, celles-ci montrent toujours les désastreuses conditions de vie qui ne changent guère dans les élevages d'animaux à fourrure. Un membre de notre organisation a visité, cet été 1998, un tel établissement et en est revenu scandalisé. Les photos prises à cette occasion ressemblent forcément beaucoup à celles que l'on a vues les années passées… Voici son récit:

Un élevage moderne

Des cris bouleversants déchirent le silence de cet après-midi scandinave et nous transpercent jusqu'à la moelle. Une odeur d'urine pénétrante imprègne l'air autrement si pur. Dans la paix apparente d'une nature grandiose, rôdent la terreur et l'angoisse. Pudiquement dissimulée derrière quelques arbustes, la source de ce cauchemar se révèle être ce que l'industrie de la fourrure se plaît à appeler une "ferme d'élevage": des dizaines de rangées de toitures en tôle recouvrent autant de rangées de cages minuscules, en grillage de fil de fer. Des milliers de créatures innocentes, ici des renards bleus, y vivent la torture au quotidien, depuis le jour de leur naissance jusqu'à celui de leur atroce mise à mort. Les plus chanceux sont ceux qui seront écorchés très jeunes, à l'âge de quelques mois seulement; les plus à plaindre, ceux qui, destinés à la reproduction, sont condamnés à croupir 3, 4, voire 5 ans dans ces conditions infâmes.
C'est donc ça "l'élégance" préconisée par les fourreurs: saleté, terreur et souffrance! Certes qu'avant de franchir le seuil d'un magasin de fourrure, chaque cliente devrait d'abord passer quelques minutes dans cet univers sordide; elle saurait alors combien de cruauté elle affiche lorsqu'elle enfile un vêtement de fourrure.
Ceci, l'industrie de la fourrure le sait parfaitement, et pour faire marcher quand même son triste business, elle n'hésite pas à proférer de fausses informations sur les conditions de vie des malheureuses victimes de la vanité humaine, les animaux. Elle accuse notamment leurs défenseurs de montrer «toujours les mêmes photos dépourvues d'actualité». Combien de mauvaise foi! En effet, comment reconnaître si une photo est ancienne ou récente, si sur le terrain rien n'a changé? Les clichés accompagnant ces propos datent bel et bien de 1998.

Les usines de l'horreur: ni naturelles ni écologiques!

Les dimensions des cages minuscules n'ont guère changé: moins d'un mètre carré par individu pour ces renards, qui dans la nature sauvage parcourraient plusieurs dizaines de kilomètres par nuit. Cette promiscuité leur cause, entre autres, de graves problèmes de territorialité qui se traduisent par un état de stress permanent. Rappelons qu'en Suisse la loi exige un minimum de 20 m2 par couple.

Le sol des cages en grillage de fil de fer est omniprésent - c'est si pratique, les excréments passent à travers et on n'a pas besoin de nettoyer! Qu'importe s'il représente pour les animaux un supplice quotidien: il est en effet souvent la cause de douloureuses blessures aux pattes ou d'infections, car au contraire des conditions de vie en liberté, où ils peuvent, dans le fond de leur confortable tanière, maintenir une température stable, ils sont, dans ces cages ouvertes sur tous les côtés, exposés aussi bien aux rigoureux froids d'hiver qu'aux chaleurs estivales qui peuvent facilement atteindre 30°C.

Cette année-ci non plus: pas de distractions ou d'occupation dans ces cages austères. Pas un brin de paille, ni d'étagère en bois, où les animaux pourraient se retirer et observer ce qui se passe autour d'eux. Forcément, nous dit-on, ils la détruiraient en voulant s'y faire les dents et, cherchant à vivre quelque peu leur instinct qui les pousse à marquer leur territoire, ils l'aspergeraient d'urine et le bois pourrirait vite… On se demande comment font les zoos, dont la politique récente est pourtant d'enrichir aux maximum l'environnement des cages; la loi suisse en tout cas prévoit une aire de grattage pour les renards.

Près de 9'000 animaux, soit environ 1'600 mères, plus de 100 mâles reproducteurs et quelque 7'000 renardeaux croupissent dans ce seul établissement. Leur anxiété et leurs mouvements stéréotypés - des longes périodes d'apathie complète alternant avec des phases d'hyper-activité (le va-et-vient incessant le long des quelques centimètres de la paroi de la cage) - montrent bien le stress insupportable que représente pour des animaux sauvages leur détention dans ces conditions désastreuses.

1L'année a commencé normalement, dans cet élevage, comme dans tous les autres, par la reproduction: accouplement direct pour une partie des animaux - pas question de se soustraire aux avances d'un mâle non apprécié, pour les victimes c'est le viol pur et simple. Pour les autres c'est la terreur des fers et des manipulations lors de l'insémination artificielle.

Comme tous les printemps: naissance des petits malheureux. Les pertes sont considérables: jusqu'à 20% des femelles sont infécondes, parmi les autres, nombreuses sont celles qui ne sont pas à même d'élever correctement leur progéniture. Mutilations, cannibalisme et infections sont à l'ordre du jour dans cet environnement hostile. Environ 30% des petits meurent avant d'être sevrés.

Comme tous les ans, novembre sera le mois de la mort. Le pelage d'hiver alors tout neuf, pas encore endommagé par les sévices de la captivité, permettra aux fourreurs de souligner combien les «animaux sont heureux» s'ils ont une si belle fourrure! La "récolte" sera de quelque 7'000 animaux, tués ici même, tout au long de ce mois, par électrocution: une électrode dans la gueule, l'autre dans l'anus: tout ceci, Mesdames, est tellement élégant! La chair de leurs petits corps sera brûlée.

Quiconque achète, cette année encore, un vêtement de fourrure se rend complice de tant de cruauté.

Espoir au seuil de l'an 2000

Les jeunes générations sont plus ouvertes, le nouveau millénaire sera celui du coeur, non plus celui de l'arrogance! Preuve en est qu'à partir de 2005, les élevages intensifs de renards seront interdits en Hollande. Selon l'avis du Prof. Dr. F.J. Grommers de la Faculté de Science Vétérinaire de l'Université d'Utrecht «les visons et les renards ne sont pas adaptés au confinement dans des cages. La souffrance de ces animaux dépasse de beaucoup le but pour lequel ils sont élevés». Le message cartésien s'effacera devant un hymne à la vie et la voix de St. Thomas d'Aquin sera à nouveau perçue: «Respectez toutes les créatures, afin qu'elles ne vous accusent pas le jour du jugement».

La face cachée d'un manteau de fourrure

 

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