UN
MAL NON NECESSAIRE L'expérimentation animale
est souvent sujette à contre-verse. Les conclusions
sont complexes mais la souffrance et le gâchis financier
et technique sont bien réels. Ce tract répond aux questions
le plus souvent posées par ceux qui défendent
la vivisection ou qui sont septiques quant au mal fondé
des expériences sur les animaux : il est effectivement
mal, moralement, de tester sur des animaux, mais il n'y a aucune
nécessite scientifique de le faire, bien au contraire. N'est-il pas vrai que chaque découverte
médicale majeure est le fruit de l'expérimentation
animale ? La progression de l'espérance
de vie est essentiellement due aux changements de mode de vie
et aux progrès sanitaires. Et les études chimiques
et épidémiologiques (études du développement
naturel des maladies au sein des populations humaines) ont eu
l'impact le plus important sur la santé publique. Le
lien entre le cholestérol et les maladies cardiaques
fut établi grâce à l'épidémiologie,
qui fut aussi le meilleur indicateur des facteurs du développement
du cancer. Ainsi la corrélation entre la cigarette et
le cancer fut découverte longtemps avant que le public
ne soit averti des dangers du tabagisme : parce que l'expérimentation
animale n'était pas arrivée aux mêmes conclusions
! Dans bien des cas, les résultats
de la vivisection ont retardé les découvertes
: celles de la transfusion sanguine (de 200 ans) ou des transplantations
de cornées, par exemple. En 1984, Sabin, l'inventeur du
vaccin antipolio, déclara : "Le travail de prévention
contre la polio fut retardé par une conception erronée
de la nature de la maladie humaine, fondée sur le mauvais
choix de modèle expérimental qu'était le
singe." Et pour les transplantations cardiaques,
le professeur Barnard - pionnier dans ce domaine - affirme avoir
perdu deux ans en travaillant sur les chiens, qui ne présentent
pas de phénomène de rejet. L'être humain
si ! Les cancers, avec, environ 25%
des décès, sont le deuxième tueur occidental
après les maladies cardio-vasculaires. On poursuit l'expérimentation
animale depuis plus d'un siècle dans ce domaine sans
avancée majeure. Les souris, très fréquemment
utilisées, sont loin de correspondre à un modèle
idéal : elles ont tendance à souffrir de formes
de cancers différentes de celles des humains. Les recherches
modernes in vitro en cancérologie se concentrent, elles,
sur la façon dont s'opèrent les changements, notamment
en matière de multiplication aberrante. 2.
"Pourriez-vous donner des exemples de progrès survenus
sans le recours aux animaux " Ils sont légion.
La compréhension de la circulation sanguine, des groupes
sanguins et du facteur rhésus. Pour les anesthésiques,
le chloroforme, l'éther et l'oxyde nitreux. En chirurgie,
l'ablation de l'appendice, l'extraction des calculs rénaux,
la technique d'opération des enfants bleus, les réparations
d'anévrismes cardiaques et de hernie inguinale, l'opération
de la cataracte, l'ablation des ovaires en cas de tumeurs et
les techniques stériles en matière d'asepsie opératoire.
En épidémiologie, la découverte du lien
entre cancer et tabac, des causes des maladies cardiaques et
de nombreuses autres affections. Pour les hormones, l'identification
de l'insuline et sa purification pour lutter contre le diabète.
Parmi les médicaments, les bêtabloquants pour la
pression sanguine, la digitaline en cas d'infarctus, la morphine
contre la douleur, la quinine contre la malaria, et l'acide
acétylsalicylique, ingrédient actif de l'aspirine. La hanche artificielle fut inventée
par John Chamiey, lequel refusait d'expérimenter sur
les animaux. Sa prothèse est encore la référence
pour les chirurgiens orthopédistes. Les premiers médicaments
efficaces contre les leucémies infantiles aiguës
apparurent dans les années 40 grâce à des
études cliniques sur les patients. Un de ces médicaments,
le Methotrexate, est encore très utilisé dans
le traitement de ces leucémies et d'autres cancers. Le
cromoglycate de sodium (Intal), pour prévenir l'asthme,
fut découvert par un médecin, sans expérimentation
animale. 3. "Existe-t-il
des produits qui n'agissent pas de la même façon
chez les animaux et l'être humain" ? Voici quelques-uns
des plus connus • La pénicilline
- elle tue les cobayes. • La morphine - elle calme
les gens et les rats, mais elle excite les chats et les souris. • L'aspirine - elle provoque
notamment de graves problèmes de grossesse chez les chattes. Quelques exemples naturels : le
persil est mortel pour les perroquets et l'abus de sel pour
tous les oiseaux, l'amanite phalloïde ne dérange
ni les limaces ni les écureuils. Voici en microgrammes de produit
par kilo de poids vif les résultats du test DL50 (qui
détermine le dosage requis pour tuer 50% des animaux)
de dioxine sur différents animaux : - Rat femelle, 45 microgrammes
par kilo de poids vif Parmi des animaux aussi proches,
les grandes différences de toxicité démontrent
clairement à quel point il est irrationnel d'exploiter
cette sorte de données pour les êtres humains. Effectivement, certains produits
chimiques fonctionnent pour tous les mammifères de façon
similaire : le cyanure de potassium est un poison pour tous.
Mais en matière de santé humaine, compter sur
le hasard ne peut suffire. Source
One Voice 4.
"Cela veut-il dire que certains produits Inoffensifs pour
l'animal présentent un risque pour l'homme" ? • La Teropterîne était
censée traiter des leucémies infantiles aiguës,
mais les enfants mouraient encore plus vite que s'ils n'avaient
rien pris. Pour la mettre au point, le projet avait pourtant
sacrifié 18 000 souris. • Destinée à
soigner des problèmes cardiaques, l'Eraldine avait été
largement expérimentée sur les animaux et avait
satisfait toutes les autorités de contrôle. Aucun
de ces tests n'avait laissé entrevoir les effets secondaires
chez les humains : cécité, tumeurs, troubles stomacaux,
douleurs articulaires. • L'Opren, médicament
antiarthritique, franchit "haut la main" tous les
tests sur animaux. On ne le retira qu'après 70 décès
et, chez 3 500 autres personnes, de graves effets secondaires
dont des troubles de circulation et des lésions à
la peau, aux yeux, au foie et aux reins. • La Thalidomide, donnée
aux femmes enceintes pour prévenir les nausées
matinales, fut la cause d'environ 10000 naissances anormales
- les photos d'enfants mal formés ont fait le tour du
monde. • Le Clioquinol, médicament
antidiarrhéique, est à l'origine de 30000 cas
de graves affections au Japon. Il a causé des cécités,
des paralysies et des milliers de morts dans le monde entier. • L'Osmosine était
un médicament anti-inflammatoire : on lui doit 650 cas
de graves effets secondaires et 20 décès. • Enfin, citons l'exemple
"déroutant" du Tamoxifène. C'était
un contraceptif très efficace chez les rats. Mais donné
aux femmes, il a accru leur fertilité. Des essais cliniques
ultérieurs ont montré son utilité contre
le cancer du sein, bien qu'il fût cause de cancers du
foie chez les rats. Enfin, il s'est révélé
être un carcinogène humain à long terme
et fut retiré du marché. Ciba-Geigy, un des, plus grands
laboratoires pharmaceutiques mondiaux, a reconnu qu'après
les essais cliniques sur les humains, il devait retirer 95%
des médicaments, qui avaient pourtant : sans encombre
le stade des tests sur animaux ! 5.
"A part les différentes entre espèces, il
n'y a pas d'autres problèmes." Le stress et la détresse
des animaux enfermés dans un laboratoire peuvent affecter
les résultats, de même que des différences
d'âge, de sexe, de régime alimentaire, et même
de type de litière ! Les résultats d'un test
strictement identique peuvent varier d'un laboratoire à
l'autre, et même d'une heure à l'autre ! Les anesthésiants perturbent
aussi les réponses, notamment en toxicologie. Mais là,
les chercheurs ont trouvé la parade : en dépit
de la loi qui les rend obligatoires sauf exceptions (les tests
sur la douleur et les antalgiques, justement !), on s'en passe,
de façon discrète. Et si les animaux souffrent,
qui ira le raconter ? Enfin, point capital, l'expérimentation
animale induit les maladies de façon artificielle. Cela
n'a pas grand-chose à voir avec ce qui se passe à
l'état naturel. Un cancer déclenché de
toutes pièces ne correspond pas à celui qui surviendrait
de lui-même. 6.
"Quelles méthodes substitutives évitent d'utiliser
les animaux ?" Par ailleurs, l'informatique permet
d'analyser l'énorme base de données sur l'évolution
des maladies à travers le monde, fournie par les études
épidémiologiques. De plus en plus de scientifiques
travaillent exclusivement avec ces techniques. De même,
ils abandonnent la première vague de cultures de cellules
animales pour utiliser des cellules humaines, les seules à
véhiculer un résultat directement transposable
à notre espèce. Pourtant, pour les valider, on
veut les comparer avec les expériences sur l'animal qui,
elles, n'ont jamais été comparées quoi
que ce soit pour juger de l'efficacité ! 7. "Préfériez-vous
voir mourir votre enfant plutôt que des animaux "? La vivisection a indubitablement
coûté la vie à beaucoup d'enfants. Génératrice
de résultats inexacts et dangereux, elle fait perdre
énormément de temps et de ressources précieuses. En outre, expérimenter
sur les animaux n'a jamais dispensé d'expérimenter
aussi sur des humains, dans les stades ultimes d'évaluation
de la toxicité et de l'efficacité d'un produit. Et afin d'aider nos enfants, nous
devons tout mettre en œuvre pour prévenir les causes
de leurs maladies et de leur souffrance, sans nous laisser influencer
par ceux qui ont des intérêts financiers dans la
recherche animale et essaient de nous faire croire que leurs
méthodes obsolètes et inexactes pourront sauver
des vies. Un exemple : les études
sur la carence maternelle, au cours desquelles des singes sont
enlevés à leurs mères et maltraités,
représentent un incroyable gaspillage. La conclusion
de ces études, à savoir que les mauvais traitements
et le manque de soins entraînent des désordres
psychologiques, n'est pas une révélation stupéfiante
! Cela ne justifie ni les souffrances d'innombrables animaux
ni les millions de francs dépensés. Et pendant
ce temps, les programmes pour venir en aide aux enfants maltraités
et abandonnés sont privés des fonds dont ils auraient
tant besoin. 8. "Les fonds destinés
à la recherche sont-ils bien employés" ? De plus, il y a toujours une résistance
aux idées nouvelles, particulièrement en science.
Considérez la réticence qu'ont eue nos ancêtres
à accepter la théorie de Copernic de la rotation
de la terre autour du soleil, ou celle de Galilée. La
vivisection persiste par la volonté de la communauté
scientifique de protéger son pouvoir et par celle des
puissants fabricants de vendre leurs médicaments, produits
chimiques, etc., qu'ils soient sûrs ou pas. 9. "L'expérimentation
animale est malgré tout un gage scientifique de sérieux
et de sécurité". Dans une étude britannique
sur le cancer, des chercheurs ont constaté, apparemment
satisfaits, que le taux de corrélation entre leur modèle,
le lapin, et l'être humain était de 37%. Il serait
donc plus sûr de jouer à pile ou face ! Et les laboratoires américains
ne savent plus quoi faire de leurs chimpanzés : même
eux ne développent pas le sida. De leur propre aveu,
chaque primaterie de 200 individus "inutiles" leur
coûte un million de dollars par an (magazine Science avril
1997). Une récente étude
effectuée sur sept ans par l'université très
respectée d'Uppsala (Suède), recueillant les résultats
de 84 laboratoires internationaux, a montré que les essais
d'innocuité des médicaments antisida sur d'autres
espèces sont moins fiables que les tests sur cellules
humaines. En utilisant ces méthodes substitutives, l'étude
a montré une amélioration de 50% dans les prédictions
de toxicité par rapport à l'expérimentation
sur des animaux entiers, vivants. 10. "Les animaux ne sont-ils
pas nécessaires pour les transplantations d'organes humains
?" Toutefois, quand il faut les envisager,
il est clair que les organes humains sont bien supérieurs
aux organes animaux. Le système immunitaire humain rejette
violemment tous les organes animaux implantés. Et ces
scientifiques essaient de produire des animaux possédant
de l'ADN humain pour réduire cette réaction immunitaire.
Les sommes déjà dépensées pour vaincre
ces obstacles sont énormes. Pendant ce temps, aucune
campagne de prévention n'est mise en place. Ces expériences de xénogreffes
sont extrêmement dangereuses car les apprentis sorciers
créent des nouveaux virus "recombinants" (entre
les virus des espèces "mises en présence")
qui risquent un jour de se répandre en faisant passer
le sida pour une plaisanterie. Des études ont révélé
que des virus porcins transmissibles ne pouvaient être
supprimés des greffons, lesquels risquaient donc de contaminer
les humains qui les recevraient. Source : Nature, vol. 389,
16 octobre 1997. 11. '"On tue des animaux
pour bien d'autres raisons. Quelle différente voyez-vous
entre tuer un port pour se nourrir et l'expérimenter
pour notre bénéfice" ? La vivisection resterait moralement
condamnable même si elle était indispensable. Mais
elle n'est l'est pas car les animaux ne représentent
pas le bon choix scientifique. Si de pauvres malheureux sont
expérimentés, ce n'est pas pour le bénéfice
de l'humanité mais pour le profit des fournisseurs d'animaux
de laboratoire et des grosses firmes qui ont des intérêts
évidents dans tout ce commerce médico-pharmaceutique. Document
One Voice Ce que
vous pouvez faire • N'achetez
plus de produits cosmétiques et ménagers testés
sur les animaux - notre liste de marques est à votre
disposition. • Pour convaincre,
faîtes passer le mot autour de vous avec nos tracts et
nos autres documents (dossiers cosmétiques, etc.) - commandez-les
nous. • Informez-vous.
Talis est là pour répondre à vos questions. • Si vous donnez
de l'argent à la recherche médicale, assurez-vous
que l'organisme en question ne finance pas l'expérimentation
animale. Demandez des garanties écrites. • Écrivez
aux principaux décideurs (députés, ministres)
et aux médias quand ils en parlent, afin d'exprimer votre
opinion sur l'expérimentation animale. • Aidez-nous
à continuer la lutte contre l'expérimentation
animale. Rejoignez Talis. Tous ensemble, en tant que
consommateurs et citoyens, nous pouvons faire changer les choses.
Ce fut le cas dans d'autres pays, alors pourquoi pas en France
? De tous les pays d'Europe, la
France est celui qui expérimente le plus : 3 millions
(chiffre officiel) à 4 millions (notre estimation) d'animaux
sacrifiés chaque année, dans plus d'un millier
de laboratoires. Les textes de lois qui réglementent
la vivisection et la fourniture des animaux sont insuffisant,
mal rédigés ou pas appliqués Ainsi le décret
de 1997 ne devrait pas permettre que des animaux volés
finissent expérimentés, c'est pourtant le cas.
En dehors des pourvoyeurs agréés (pas forcément
honnêtes), la catégorie des "fournisseurs
occasionnels" fait du texte une vraie passoire. L'expérimentation animale
est un mal non nécessaire. À cause d'une expérimentation
animale qui ne remplît pas correctement sa fonction scientifique,
n'importe quel produit nocif pour l'homme, mais pas pour le
cobaye, arrive sur le marché, et pas seulement en matière
de médicaments. Combien de fongicides, insecticides,
pesticides ou de désherbants seraient retirés
du commerce si on savait vraiment à quel point ils sont
nocifs pour l'environnement et les consommateurs de produits
agricoles ? (en 1997, une recrudescence des cancers du cerveau
dus aux pesticides a été constatée chez
les agriculteurs français.) Et combien d'additifs alimentaires
sont en fait cancérigènes ? Pourtant ils ont tous
été testés sur des animaux par des "professionnels". Les statistiques (françaises
notamment) relatent toutes une augmentation des cancers, Les
puissants fabricants de produits chimiques ont trop à
perdre pour tolérer que des méthodes substitutives,
plus fiables, viennent remettre leur marché en cause. Et au lieu d'investir dans la
prévention, on inonde le marché de produits nocifs,
et on en vend d'autres pour soigner les maux causés par
les premiers, Il est techniquement possible,
scientifiquement souhaitable et moralement nécessaire
de se passer de l'expérimentation animale. Source
: One Voice (http://www.onevoice-ear.org)
L'expérimentation animale
Non. Depuis la création du Prix Nobel de physiologie
et de médecine en 1901, deux tiers des prix ont été
attribués à des scientifiques utilisant des techniques
substitutives à l'expérimentation animale.
Document One Voice
- Rat mâle, 22 mg/kilo
- Cobaye, 1 mg/kilo
- Hamster, 5 000 mg/kilo
Les tests sur animaux ne sont pas un bon indicateur de ce qui
peut se passer chez les humains. Des milliers de médicaments
mis en vente se sont révélés dangereux
à l'usage alors que les études sur animaux n'avaient
pas signalé de risque.
Document One Voice
Faux. L'expérimentation animale complique et brouille
les données. L'animal n'est pas un bon "matériel
d'expérience".
La recherche fondée sur l'utilisation de l'animal est
une science du passé. Les chercheurs ont à leur
disposition un bon nombre de techniques modernes moins coûteuses
et plus fiables. Les études in vitro, les cultures de
cellules et tissus, la modélisation par ordinateur et
l'analyse biologique moléculaire approfondie présentent
beaucoup d'avantages : des résultats rapides et des paramètres
expérimentaux faciles à contrôler. Elles
se concentrent sur les niveaux cellulaires et moléculaires
du processus de la vie et offrent donc des informations plus
utiles sur la façon dont les produits chimiques et les
médicaments peuvent fonctionner ou causer des dégâts
(étude sur l'ADN).
Heureusement, personne n'aura jamais à faire un tel choix.
La question ne se pose donc pas ainsi mais entre une bonne et
une mauvaise science.
Document One Voice
Toutes les recherches ne sont même pas considérées
comme indispensables, de l'aveu de nombreux chercheurs : répétitions
inutiles, travaux sans intérêt réel, réalisés
surtout pour obtenir de la notoriété et des crédits.
Dans le monde scientifique, il faut "publier [des résultats]
ou périr". Et tant pis pour les gaspillages en vies
animales et en deniers publics…
Si c'était vrai, il n'y aurait pas tant d'accidents graves
et de médicaments retirés du marché. Ils
se comptent par milliers, tous ces produits qui n'avaient pas
posé de problèmes aux animaux et dont la toxicité
s'est révélée sur les humains.
Les chercheurs et le grand public voient souvent dans les transplantations
un progrès médical considérable, mais la
majorité des maladies de cœur, de foie et de reins
(les organes le plus souvent transplantés) peuvent être
évitées par une médecine préventive
et un mode de vie plus sain. Voilà les stratégies
les plus sensées et les plus efficaces pour faire régresser
les maladies et désordres qui sont à l'origine
de ces transplantations.
Les animaux souffrent pour de nombreuses "raisons"
fort discutables, mais ils souffrent davantage et beaucoup plus
longtemps dans les laboratoires. Vous connaissez sans doute
la frayeur des chiens et des chats lors des visites chez le
vétérinaire. Imaginez cela sans le réconfort
d'un maître et en continu. Un chat peut avoir des électrodes
dans le crâne pendant des mois, un chien absorber des
produits chimiques pendant des essais toxicologiques de 52 semaines…
Nous avons ainsi libéré (légalement !)
des singes macaques qui avaient vécu plus de 20 ans dans
les mêmes petites cages d'un laboratoire !
ET EN FRANCE ?
En conclusion