1 million de dollars aux enchères pour des défenses d’éléphants
Mardi, lors de la première vente aux enchères internationale de défenses d'éléphants depuis près de dix ans, la Namibie a cédé plus de sept tonnes d'ivoire à la Chine et au Japon contre 1,18 million de dollars. La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction a approuvé cette vente, réalisée à partir de défenses prélevées sur des éléphants morts de cause naturelle ou tués sous contrôle officiel pour éviter la surpopulation. Le Fonds international pour la protection des animaux a lui vivement dénoncé la démarche, estimant qu'elle encourageait "les braconniers à blanchir leurs stocks illégaux". Le Fonds international pour la protection des animaux a lui vivement critiqué ces ventes aux enchères légales mettant en avant le fait qu'elles "encourageaient les braconniers à blanchir leurs stocks illégaux". Un argument rejeté par la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction qui estime au contraire que les ventes sont "bien organisées" et encadrées pour s'assurer qu'elles ne favorisent pas le braconnage. Dans les faits, l’ivoire vendu provient des stocks gouvernementaux, eux-mêmes constitués des défenses d'éléphants morts de cause naturelle ou tués sous contrôle officiel pour éviter la surpopulation des pachydermes dans le sud du continent. L'Asie est elle très friande de ce matériau utilisé pour la confection de ses sceaux traditionnels et de l'artisanat. La prochaine vente aura lieu vendredi au Botswana, où 44 tonnes d'ivoire seront mises aux enchères, le 3 novembre au Zimbabwe avec 4 tonnes et le 6 novembre en Afrique du Sud avec 51 tonnes. Les profits de toutes ces enchères seront utilisés pour la conservation des éléphants. .
|