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Obama défendra les droits des animaux aux Etats-Unis


Barack Obama ne sera pas seulement le président du peuple américain, mais également de ses animaux.

"Et pour les droits des animaux, que ferez-vous?" lui aurait crié du public une femme lors d'un meeting à Las Vegas en janvier dernier.

Obama répondit qu'il se sentait très concerné par les droits des animaux, "pas seulement parce que j'ai deux petites filles qui veulent un chien".

Il a rappelé qu'en tant que sénateur de l'Illinois, il avait fait passer une loi visant à arrêter les massacres de chevaux pour la consommation humaine dans son Etat, une mesure soutenue par l'association de défense la plus populaire des Etats-Unis, Humane Society.

De fait, Barack Obama a apporté son soutien à quasiment toutes les lois en faveur des animaux, lorsqu'il était au Congrès. Il a assuré qu'en tant que président, il travaillerait avec le Département de l'Agriculture pour améliorer sa politique, soulignant l'importance des animaux dans notre quotidien, celui des personnes handicapées, ou pour le service public.

"J'ai voté pour alourdir les peines pour maltraitance d'animaux, et également pour qu'on y incorpore un suivi psychologique. La violence envers les animaux est inacceptable, mais surtout elle reflète la violence que l'on peut avoir envers les autres, comme la violence domestique par exemple. En tant que président, je veillerai à ce que les crimes envers les animaux soient considérés avec le plus grand sérieux".

Barack Obama a été sénateur de l'Illinois pendant huit ans, durant lesquels il a fait passer une douzaine de lois de protection animale. Parmi lesquelles donc, l'alourdissement des peines pour maltraitance, l'obligation pour les vétérinaires de signaler tout acte suspect de maltraitance ou s'apparentant aux combats d'animaux, l'interdiction d'abattre des chevaux pour la consommation humaine, et davantage de critères pour les animaleries et éleveurs.

La loi sur l'abattage des chevaux avait été votée en 2005, mais Barack Obama a également soutenu des lois contre les combats de chiens et de coqs, pour l'interdiction de posséder des chiens de combats et pour sanctionner les spectateurs.

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